Découvrez le témoignage de la maman de Jules Gadouin
Merci Pier Gauthier,
Ce sont les premiers mots qui me viennent et que j’avais envie de vous dire. Vous avez fait avec Jules un travail incroyable.
Quand nous sommes venus vous voir, il y a un an, nous savions tous que son mental était à la fois sa force et sa faiblesse. Sa force parce que c’est un guerrier mais sa grande faiblesse parce qu’il était incapable de maîtriser ses nerfs. Depuis qu’il est petit, tout le monde lui disait de se calmer mais personne ne lui expliquait comment faire.
Je ne sais pas ce qu’il deviendra par contre je sais ce que je ne voulais pas qu’il devienne. Le voir malheureux sur le terrain, alors qu’il vivait sa passion, donner une image très négative de lui cela n’était plus possible. Il fallait réagir et c’est pourquoi nous sommes venus chez vous. Jules avait quelques réticences au début, parce qu’avoir un coach mental à 14 ans quand on n’est pas le numéro 1 français, cela fait prétentieux. Mais quand je lui ai demandé s’il pensait avoir besoin d’un coach mental un jour, il m’a répondu oui. Alors pourquoi attendre ? Bien sûr il y aura toujours des jaloux et des idiots pour faire des réflexions mais peu importe, Jules sait maintenant qu’il a le droit d’avoir des objectifs ambitieux.
Aujourd’hui il a enfin des outils pour arriver à se canaliser, se contrôler, même si ce travail est loin d’être fini. Son approche des matchs a totalement changé. Il ne joue plus « sa vie » à chaque match. Il gagne tant mieux, il perd, il est déçu, bien sûr mais ce n’est plus un drame et il avance. Il a réussi à jouer 100 matchs cette année, chose qui ne lui avait jamais été possible jusque-là.
Même dans sa vie de tous les jours, ces changements se sentent. Il prend beaucoup plus de distance, il est plus posé et il a plus confiance en lui.
Quand son entraîneur fédéral lui a demandé de faire le bilan de sa saison, la première chose qu’il ait dite c’est : « C’est dans le domaine du mental que j’ai le plus progressé ! ».
Quand on est une maman, la seule chose que l’on désire c’est de permettre à son enfant d’aller au bout de son rêve, peu importe les résultats.
Aujourd’hui, grâce à vous, Jules Gadouin sait que c’est possible.Alors mes derniers mots seront comme mes premiers : MERCI !