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Luis Enrique : la force tranquille face à la pensée limitante

Pier Gauthier
octobre 2, 2025
Lecture de 3 minutes
luis enrique

Dans le monde du sport de haut niveau, il y a deux manières de réagir face à l’adversité.

La première, c’est celle qu’on entend trop souvent :

« Avec 5 titulaires blessés, dont le Ballon d’Or, on n’a aucune chance contre Barcelone. »

C’est la pensée collective qui se met en pilote automatique. Une croyance limitante qui s’installe, presque sans être remise en question. Comme si le simple fait d’avoir des absents suffisait à justifier la défaite à venir. On oublie alors tout le reste : les qualités du groupe, la capacité à s’adapter, la force mentale, l’intelligence tactique…

Et puis il y a l’autre voie. Celle de Luis Enrique.

Interrogé récemment sur les absences majeures dans son équipe, il répond simplement, avec une assurance puissante :

« Non, aucune inquiétude mais alors zéro inquiétude. On a des joueurs du Campus, on les utilisera. »

Pas de drame. Pas de plainte. Pas d’histoire. Juste un fait : il se concentrera sur ce qu’il maîtrise – la composition de son équipe, les consignes, l’état d’esprit. Il laisse de côté tout ce qui ne dépend pas de lui.

C’est là toute la différence entre une croyance limitante subie, et une croyance aidante choisie et nourrie.

Luis Enrique croit en ses joueurs, même ceux qui ont moins d’expérience. Il croit en sa capacité à les préparer. Et surtout, il croit en l’opportunité cachée dans chaque difficulté : donner du temps de jeu, révéler des personnalités, renforcer la cohésion du groupe.

Ce n’est pas de l’optimisme naïf. C’est du réalisme mental orienté performance. C’est exactement ce que nous développons avec les sportifs que nous accompagnons :

  • Remettre en question les automatismes mentaux qui
  • Choisir délibérément des croyances qui ouvrent des
  • Cultiver la maîtrise émotionnelle pour ne pas se faire aspirer par la panique

 

Luis Enrique, lui, montre l’exemple. Il reste ancré. Il ne se projette pas dans des scénarios négatifs. Il ne contamine pas son équipe avec de l’inquiétude. Au contraire, il transmet une forme de sérénité et de confiance silencieuse. Et cette énergie-là, elle se diffuse.

Dans un environnement aussi exposé que celui du football de haut niveau, ce n’est pas rien. C’est même ce qui fait souvent la différence.

Ce que Luis Enrique nous rappelle, c’est que la performance commence bien avant le coup d’envoi.

Elle commence dans la tête.

Dans les mots qu’on choisit.

Dans les croyances qu’on alimente.

Dans l’attitude qu’on incarne.

Il ne s’agit pas de nier les difficultés, mais de les traverser avec une posture constructive. D’orienter son attention vers ce qui est possible, et non vers ce qui manque.

Il nous montre ce qu’est le vrai leadership mental.

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