Le 14 septembre 2025, Tokyo a vibré au rythme d’une performance exceptionnelle. Jimmy Gressier, 28 ans, est devenu champion du monde du 10.000 mètres, offrant à l’athlétisme français une médaille d’or historique. Avec une course parfaitement maîtrisée et un sprint irrésistible dans les 100 derniers mètres, il a devancé l’Éthiopien Yomif Kejelcha et marqué les esprits.
Mais au-delà de l’exploit, cette victoire raconte une histoire plus profonde : celle d’un rêve poursuivi depuis l’enfance, celle d’objectifs qui dépassent la simple logique du succès ou de l’échec. Jimmy Gressier nous rappelle qu’un objectif n’est pas une case binaire, mais un chemin de transformation, où la préparation mentale joue un rôle clé.
Préparation mentale : pourquoi rêver grand change tout
« Aller chercher la médaille sur 10.000 mètres, ça serait presque comme aller marcher sur la lune. » Ces mots, prononcés par Gressier après sa 13ᵉ place aux Jeux olympiques de Paris en 2024, montrent à quel point le rêve est moteur.
Dans le sport comme dans la vie, rêver grand est une étape essentielle. Le rêve ne garantit pas le résultat, mais il donne une direction, structure l’effort et nourrit la discipline. Sans cet objectif ambitieux, Jimmy Gressier n’aurait pas eu la motivation nécessaire pour s’entraîner seul, jour après jour, sur la piste ou dans les bois.
C’est l’un des grands principes de la préparation mentale : se fixer un rêve ambitieux pour rester motivé dans la durée.
Un objectif n’est pas un échec ou une réussite, mais un guide
Trop souvent, un objectif est réduit à une vision binaire : soit on réussit, soit on échoue. Or, le parcours de Gressier prouve le contraire. Sa 13ᵉ place aux Jeux olympiques de Paris n’était pas un échec, mais une étape.
En préparation mentale, l’objectif n’est pas une obligation de résultat. C’est un outil de progression, un cap qui permet de continuer à avancer malgré les obstacles. Comme le disait Kylian Mbappé :
« Peut-être je n’y arriverai pas. Ça ne fera pas de moi une mauvaise personne, mais quelqu’un qui a essayé au moins. »
Cette approche change tout : l’important n’est pas seulement d’atteindre le sommet, mais de progresser en s’en rapprochant.
Préparation mentale et parcours de vie : construire plus que des victoires
Ce qui frappe dans le discours de Jimmy Gressier, c’est la valeur accordée au chemin parcouru.
« Aujourd’hui, je réalise mon rêve de gamin. J’ai commencé la course à pied pour ça », a-t-il confié.
La médaille d’or est un aboutissement, mais aussi la conséquence de milliers de séances, de moments de doute et de discipline invisible. La préparation mentale insiste justement sur ce point : la route compte autant que la destination.
Chaque expérience, même les moins glorieuses, alimente la progression. C’est en transformant ces étapes en apprentissages que le rêve devient réalité.
La gestion des émotions : une clé de la préparation mentale
Après sa victoire, Jimmy Gressier lâchait : « Je devrais dormir, j’ai besoin de dormir mais je crois que je ne vais pas pouvoir, je suis en feu. » Ces mots révèlent la puissance émotionnelle d’un rêve atteint.
La préparation mentale apprend à gérer ses émotions dans les moments critiques :
- Dompter la peur de l’échec.
- Canaliser l’euphorie du succès.
- Transformer le stress en énergie constructive.
Ce n’est pas seulement une question de performance sportive, mais un savoir-faire applicable dans tous les domaines de la vie.
Échec ou étape ? La vraie philosophie des champions
Dans la logique classique, un échec est une défaite. Mais pour les grands champions, l’échec est une étape.
La 13ᵉ place de Gressier aux Jeux de Paris en 2024 n’a pas marqué la fin de son rêve. Elle a été un apprentissage nécessaire pour l’amener à l’or mondial un an plus tard. La préparation mentale permet d’adopter cette vision : chaque contre-performance est une ressource pour bâtir la suite.
Du Chemin Vert à Tokyo : le rêve qui dépasse la logique binaire
« Moi, le petit gamin de quartier du Chemin Vert qui a toujours rêvé d’être footballeur mais qui finit champion du monde du 10.000 m… C’est incroyable. » Ces mots disent tout.
Jimmy Gressier nous rappelle que même lorsqu’un rêve change de forme, il reste une boussole. Il n’est pas devenu footballeur, mais il est devenu champion du monde. Parce qu’il a osé poursuivre un objectif, sans s’arrêter aux cases “réussite” ou “échec”, il a tracé sa propre route.
Préparation mentale : une leçon pour le sport et pour la vie
Ce que l’histoire de Jimmy Gressier illustre dépasse le sport :
- Dans les études, un concours raté peut être une étape vers une autre réussite.
- Dans l’entrepreneuriat, un projet qui échoue construit les fondations du suivant.
- Dans la vie quotidienne, un rêve donne du sens, même s’il n’est jamais atteint totalement.
La préparation mentale, dans ce cadre, permet à chacun d’apprendre à fixer un cap, gérer ses émotions et transformer l’échec en étape constructive.
Le rêve comme boussole, pas comme verdict
La médaille d’or de Jimmy Gressier à Tokyo restera gravée dans l’histoire de l’athlétisme français. Mais le véritable message de son parcours est ailleurs :
- Oser rêver grand.
- Accepter que l’objectif n’est pas une obligation.
- Voir l’échec comme une étape et non une fin.
C’est là toute la philosophie de la préparation mentale : un rêve n’est pas un verdict binaire, mais une boussole qui nous pousse à avancer, à apprendre et à nous dépasser.
Jimmy Gressier a osé. Il a essayé. Et au bout de son chemin, il a trouvé l’or.
