Le PSG s’est incliné 1-0 contre Liverpool hier soir, malgré une domination écrasante. Un véritable « coup de massue », comme l’a dit Samir Nasri. Pour beaucoup, cette défaite a un goût amer. Les joueurs ont multiplié les attaques, se sont heurtés à un gardien en « état de grâce » selon le journal l’Équipe, et au final, ils repartent avec une défaite. Cruel ? Injuste ?
Non. C’est juste le football.
Luis Enrique l’a résumé après le match : « Le football peut être injuste, il faut l’accepter. » Mais en réalité, ce n’est pas le football qui est injuste. C’est simplement la vie. Regardez plus loin : allez demander aux habitants de Kiev s’il est juste d’être envahis par la Russie.
Quand on vise l’excellence et qu’on ambitionne de remporter la Ligue des champions, on ne doit même plus laisser place à cette idée d’injustice. Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on pense mériter, mais ce qu’on récupère à la fin.
Apprendre à réagir : de la frustration à l’action
Le PSG a livré une prestation solide. Il a étouffé la meilleure équipe d’Europe pendant 89 minutes, s’est créé des occasions, mais n’a pas réussi à marquer. La question n’est donc pas, comme j’ai pu l’entendre hier sur le plateau Canal+, d’espérer qu’Alisson fasse un un match moins bon la semaine prochaine, mais comment lui marquer au moins deux buts.
Cela implique de prendre plus de risques, d’élever son exigence technique, d’être chirurgical dans la finition. Regardez le premier but (refusé) de Kvaratskhelia : un tir placé au millimètre. Ou encore la tête d’Harry Kane et le tir de Raphinha qui frôlent les poteaux. Contre les meilleurs gardiens du monde, il faut des frappes à la hauteur des ambitions.
Se focaliser sur l’injustice, c’est perdre du temps. Se concentrer sur ce qu’on peut améliorer, c’est avancer.
